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Les différents types d’assainissement

Les différents types d’assainissement

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Catégorie : Conseils

Date : 17 Mar 2023

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Sarp

Administrateur

Le traitement des eaux usées est indispensable pour des raisons sanitaires, mais aussi écologiques. À l’heure actuelle, les eaux usées et pluviales sont essentiellement collectées et traitées par un système commun : l’assainissement collectif ou tout-à-l’égout. Les logements non raccordés à l’égout doivent s’équiper d’un mode d’assainissement individuel ou assainissement non collectif (ANC). Plusieurs dispositifs existent. On fait le point.

L’assainissement collectif ou tout-à-l’égout

Si votre habitation est raccordée à l’égout, l’assainissement de vos eaux domestiques usées est intégralement pris en charge par la commune. L’égout est connecté à un collecteur qui conduit les eaux usées vers la station d’épuration. Selon le type de réseau, les eaux usées sont traitées indistinctement des eaux pluviales, ou séparément.

L’assainissement non collectif : la filière traditionnelle

Votre habitation n’est pas raccordée à l’égout ? C’est le cas de plus de 5 millions de logements en France. Hors de question de rejeter vos eaux directement dans la nature. La loi vous oblige à vous équiper d’un système d’assainissement autonome, aussi appelé assainissement non collectif. Vous aurez le choix entre différents dispositifs.

Le plus classique est la fosse-toutes-eaux avec épandage, anciennement appelée fosse septique. Cette cuve en béton ou plastique collecte les eaux ménagères et assure leur prétraitement : les matières solides sont retenues grâce à un processus de décantation. Les eaux sont ensuite envoyées vers un second dispositif de traitement. Les dimensions de cette cuve seront proportionnelles au nombre de pièces de l’habitation.

L’assainissement non collectif : les filières agréées

L’installation d’une fosse toutes eaux est assez contraignante. Elle oblige son propriétaire à respecter des distances précises avec les arbres plantés, l’habitation, les limites de propriété… Pour contourner ces difficultés, d’autres dispositifs, plus compacts, sont apparus sur le marché et ont été approuvés par les textes de loi.

Le filtre compact

Le mode de fonctionnement est identique à celui de la fosse-toutes-eaux. La différence entre ces deux dispositifs se situe au niveau de leur taille. Le filtre compact nécessite une emprise au sol deux fois moins importante qu’une fosse-toutes-eaux avec épandage classique. C’est l’idéal pour les personnes qui ne disposent pas d’un grand terrain.

La microstation d’épuration

Compacte également, la microstation d’épuration fonctionne à l’aide de bactéries, de la même manière que les stations municipales. Elle convient parfaitement aux habitations avec un petit terrain, et, contrairement à la fosse-toutes-eaux, ne génère pas de mauvaises odeurs. Seul bémol : les bactéries doivent être nourries régulièrement pour assurer le bon fonctionnement de la microstation. Ce dispositif n’est donc pas adapté aux résidences secondaires.

Les filtres plantés

Les eaux usées traversent des bassins tapissés d’un substrat minéral, et où sont plantés différents végétaux. Grâce à leur vaste réseau de racines, ces végétaux dits macrophytes apportent de l’oxygène aux bactéries, ce qui leur permet de se développer. Ces bactéries se chargent de dégrader la matière. Produisant peu voire pas de boue, ce système a l’avantage de bien s’intégrer dans le paysage.

Vous souhaitez installer une microstation d’épuration ou entretenir votre fosse-toutes-eaux ? Faites appel à SARP !