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Quelles normes pour l’assainissement individuel ? 

Quelles normes pour l’assainissement individuel ? 

Naviguer dans le monde de l'assainissement peut être déroutant, qu'il s'agisse de l'assainissement individuel ou de la gestion par une collectivité locale. L'assainissement individuel ou non collectif est soumis à de rigoureuses normes pour garantir un traitement efficace des eaux usées. Parmi ces réglementations, la norme NF-DTU-64.1 est prépondérante et impose l'usage d'une fosse toutes eaux pour le traitement primaire. Le respect de ces dispositions est surveillé de près par le SPANC lors de ses contrôles. Quelles normes pour votre assainissement individuel ? Entreprise spécialisée, SARP vous explique quelles sont les règles à respecter si vous n’êtes pas relié au réseau public de collecte des eaux usées.

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Catégorie : Conseils

Date : 17 Fév 2023

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Sarp

Administrateur

Comprendre l’assainissement non collectif

L’assainissement non collectif, également appelé assainissement individuel ou autonome, concerne les habitations non raccordées au réseau public de collecte des eaux usées. Il s’agit d’une solution adaptée, en particulier en milieu rural, permettant la collecte, le traitement, l’épuration et l’évacuation des eaux usées domestiques. La mise en place d’un système d’assainissement autonome est encadrée par des normes d’assainissement strictes visant à prévenir les risques sanitaires, protéger l’environnement et préserver les ressources en eau.

Ces normes portent sur les matériaux à utiliser, les configurations et les distances à respecter. En fonction de la capacité de traitement nécessaire, différentes installations peuvent être envisagées, comme la fosse septique, la micro-station d’épuration, le filtre compact ou encore le lit d’épandage. La conformité des installations est contrôlée par le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC).

Mise en conformité : obligations et contrôles

L’assainissement individuel est réglementé par des normes précises et par des codes bien définis. La mise en conformité de votre assainissement individuel passe par le respect de certaines obligations. Il s’agit notamment d’une vérification régulière de votre installation par le SPANC de votre localité. En cas de vente de votre bien immobilier, un diagnostic d’assainissement est obligatoire :

  • Durant toute la durée de vie d’un système d’assainissement individuel, plusieurs types de contrôles sont effectués :
    • Contrôle de conception et d’implantation, lors d’une demande de permis de construire d’une habitation ou de réhabilitation d’un équipement.
    • Contrôles périodiques réguliers pour vérifier la conformité des installations.

En cas de non-conformité, des sanctions peuvent être appliquées. Il est donc primordial de faire vérifier régulièrement votre installation par un professionnel.

Le rôle du SPANC dans l’assainissement autonome

Le Service Public d’Assainissement Non Collectif  joue un rôle essentiel dans la régulation de l’assainissement autonome. En tant qu’organisme public, il est chargé de veiller au respect des normes en vigueur. Pour ce faire, il effectue plusieurs missions clés :

  • Il informe les usagers sur les réglementations en vigueur et leur donne des conseils sur la mise en place et l’entretien de leur système d’assainissement.
  • Il contrôle la conformité des installations existantes et nouvelles. Ces contrôles peuvent intervenir à différents moments : lors de la conception du système, lors de sa mise en place, ou encore de manière périodique pour s’assurer du bon fonctionnement de l’installation.
  • Il est aussi chargé de délivrer les autorisations nécessaires pour la mise en œuvre des différents dispositifs d’assainissement.

La prise de contact avec le SPANC est donc une étape indispensable pour tous les propriétaires d’habitations situées en zonage d’assainissement individuel.

Les normes pour l’assainissement individuel de votre maison

Cette installation est à votre charge. Elle doit permettre le traitement intégral de toutes les eaux usées : eaux vannes (WC) et eaux grises (lavabos, éviers, lave-vaisselle et machine à laver, douche et baignoire…).

Ce système doit comporter :

  • une fosse étanche (fosse toutes eaux) qui pré-traite les eaux usées, d’un volume minimal de 3 m³ ;
  • un dispositif de traitement biochimique (microbiologique) qui épure les effluents (sol naturel ou
  • sol reconstitué).

Ce dispositif doit être agréé par l’État.

Par ailleurs, le système doit être adapté à diverses contraintes :

  • nombre de pièces (+ 1 m³ de volume de fosse toutes eaux par pièce au-delà de 5 pièces principales) ;
  • distances à respecter : 5 mètres minimum par rapport à la maison, 3 mètres par rapport aux limites de propriété et aux arbres, 35 mètres d’un captage d’eau utilisé pour la consommation humaine ;
  • installation d’un poste de relevage si le niveau d’évacuation est situé en contrebas de votre système.

Avant les travaux, votre projet doit être soumis au SPANC (Service public d’assainissement non collectif) qui donnera (ou non) un avis favorable. Il est donc important de bien concevoir ce projet.

Les règles à suivre pour la vente d’une maison avec assainissement individuel

Pour vendre une maison avec un assainissement individuel, plusieurs règles doivent être respectées.

Premièrement, il est obligatoire de faire appel au Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) pour réaliser un diagnostic assainissement. Ce document atteste de la conformité de votre installation selon les normes en vigueur. En cas de non-conformité, le vendeur doit informer l’acquéreur qui aura la charge des travaux de mise aux normes.

Deuxièmement, les systèmes d’assainissement individuel doivent respecter les normes NF DTU 64. Pour les filières traditionnelles comme les fosses toutes eaux ou les bacs à graisses, cette norme garantit un traitement efficace des eaux usées.

Enfin, il faut informer l’acheteur de l’état de l’installation d’assainissement. Cela permet de prévenir d’éventuels conflits post-vente liés à un assainissement non conforme.

Les normes à respecter pour l’entretien de votre système d’assainissement non collectif

Une fois que vous avez installé un système conforme, vous devez l’entretenir.  C’est obligatoire, car une installation défectueuse peut provoquer des rejets dans la nature, nocifs pour l’environnement ou la santé des personnes.

Les normes en assainissement individuel imposent une vidange régulière. Elle doit être réalisée par une entreprise qui possède une accréditation de la préfecture. La fréquence de cette vidange dépend du type d’installation :

  • 4 ans pour une fosse septique ;
  • 1 an pour une installation d’épuration biologique à culture fixées ;
  • 6 mois pour une installation d’épuration biologique à boues activées.

Comment savoir si son système d’assainissement est conforme ?

Pour déterminer si votre système d’assainissement individuel est conforme, plusieurs critères sont à vérifier.

Les Normes NF DTU 64 : Votre installation doit respecter ces normes qui concernent les filières traditionnelles tels que les fosses toutes eaux ou les bacs à graisses.

Le volume de la microstation d’épuration : Il doit être adapté en fonction du nombre d’habitants de la maison pour un traitement efficace des eaux usées.

Le respect de la loi : Le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) impose des règles spécifiques à respecter pour la conception, la construction et l’utilisation de l’installation d’assainissement.

L’évaluation du système par un professionnel : Un contrôle régulier de votre installation par un professionnel est essentiel pour s’assurer de sa conformité.

Enfin, n’oubliez pas que la mise en conformité de votre système d’assainissement individuel est obligatoire en cas de vente de votre bien immobilier.

Le contrôle du système d’assainissement : une obligation légale

Le contrôle de votre installation d’assainissement individuel est obligatoire en diverses occasions :

  • après les travaux de mise en place ;
  • après des travaux de mise aux normes.

C’est le SPANC qui s’occupe de ce contrôle. S’il constate des dysfonctionnements, il exigera des travaux de mise en conformité, à réaliser dans les quatre années suivant la réception du diagnostic.

Le contrôle permet l’établissement d’un diagnostic. Un diagnostic daté de moins de 3 ans est indispensable en cas de vente de l’habitation. Vous devez le donner à l’acquéreur de votre maison. Acheteur, n’oubliez pas de le réclamer s’il manque au DDT (Dossier de Diagnostic Technique) ! 

La mise aux normes de votre assainissement individuel se révèle cruciale pour plusieurs raisons. Protéger la santé publique est l’une d’entre elles. En effet, les rejets des eaux usées domestiques contiennent des matières organiques, des nutriments et des micro-organismes pathogènes. Il est donc obligatoire d’avoir un réseau d’assainissement de qualité. 

Un assainissement non conforme peut donc présenter des risques de contamination et de propagation de maladies.

En cas de diagnostic non conforme, la vente est toujours possible, mais l’acheteur doit faire les travaux de mise en conformité dans l’année suivant l’achat de la maison. Cela peut entraîner une négociation à la baisse du prix de l’habitation. 

La réalisation d’un projet d’assainissement autonome est une entreprise technique qui nécessite une expertise et une connaissance des normes en assainissement individuel. Dans le cadre d’un ouvrage de travaux d’assainissement, SARP s’occupe de vos de tous vos projets, tout comme vos opérations périodiques de vidange. Pionnier dans les travaux d’assainissement, notre entreprise propose des prestations pour les particuliers, les professionnels et les collectivités dans plusieurs secteurs.

Pour toutes vos demandes d’installation, contactez SARP.